Incorporé

Ces œuvres font partie d'un travail photographique et plastique évolutif en lien avec le rapport que l'être humain entretient avec son corps, comment il le perçoit, l'habite, le ressent. Je me suis posée la question suivante : Mon corps m'appartient-il vraiment ? Est-ce que je regarde mon corps à travers mon regard ou celui d'autrui ?

Dans le monde actuel, nous semblons estimer notre valeur à partir du regard que l'autre peut porter sur nous. Pas à travers notre propre regard, mais celui de l'autre et c'est ce qui crée une partie du mal-être chez les êtres humains. Ces maux que l'on ne voit pas et qui se cachent à l'intérieur de notre enveloppe corporel.

C'est l'intérieur de cette enveloppe que j'explore, ici à travers la femme, à son rapport au corps, à la sexualité, comment elle se sent dans la société dans laquelle elle vit.

La photographie ne suffisait pas à exprimer que la perception que l'on se fait de notre corps à un impact sur notre psychisme. Le transfert-photo m'y a aidé en apportant la brutalité, l'incontrôlable, la spontanéité d'un geste dans l'instant et dans le ressenti. J'ai choisi de ne pas seulement prendre des papiers sans accroc, ils sont vieillis, jauni mais ils sont la représentation de l'imperfection de nos corps, et c'est parfait comme cela.

Cette démarche est celle d'une déconstruction de la relation que l'on entretient avec notre corps pour en construire une nouvelle, à travers notre propre regard.
Incorporating
These works are part of an evolving photographic and plastic work related to the relationship that the human being has with his body, how he perceives it, inhabits it, feels it. I asked myself the following question: Does my body really belong to me? Do I look at my body through my own eyes or through the eyes of others?

In today’s world, we seem to estimate our value from the eye that the other person may have on us. Not through our own eyes, but through the eyes of the other, and this is what creates part of the malaise in human beings. ose evils that we don’t see and that are hidden inside our body envelope.

It is the interior of this envelope that I explore, here through the woman, her relationship to the body, to sexuality, how she feels in the society in which she lives.

Photography was not enough to express that the perception we have of our body has an impact on our psyche. e photo transfer helped me to do this by bringing the brutality, the uncontrollability, the spontaneity of a gesture in the moment and in the feeling. I chose not only to take papers without a hitch, they are aged, yellowed, but they are the representation of the imperfection of our bodies, and it’s perfect like that.

This approach is that of deconstructing the relationship we have with our bodies in order to build a new one, through our own eyes.

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